Maintenance Uromastyx

[capitainecaverne]

Je c'est pas besoin dd'être méchant j'essaye de bien le maintenir et on me dit que non et la photo je peut pas avant vendredi soir.

Il n'est nullement question de méchanceté. Tu affirmes des choses sans argumenter plus que ça.

J'ai bien compris que tu n'avais pas personnellement la possibilité de prendre toi même des photos, mais....personne d'autre que toi ne peut prendre une photo et te la transmettre ??? Il y a peut être urgence quand même !!!

Par contre pour les uros c'est une idées fausse qui s'est rependu dans son pays d'origine les personnes qui les attrapés pour ensuite les revendre n'en trouvait que en plein désert ou dans des zones extrêmement chaude seulement quand ont les trouvaient là c'était au moment ou il chassait il s’avère qu’après plusieurs recherches on à découvert qu'ils passent la plus grande partie de leur temps entre les anfractuosités des rochers crées par le vent ou l'eau ils se mettent à l'ombre et leur températures auxquelles on devraient les maintenir se situe dans les 35 degré.

Voici quelques éléments de réponses circonstanciées d'après O.ANTONINI, C.GRENOT et moi même pour la partie végétation/alimentation

Les biotopes occupés par les Uromastyx sont donc désertiques et semi désertiques. Les substrats présents dans ces habitats peuvent être rocheux, pierreux, sablonneux, argileux, constitués de galets, graviers. Ils peuvent être en plaine, sur les plateaux ou en altitude. La végétation thermo saharienne typique est présente et très différente –bien que toujours relativement clairsemée-elle est représentée par différentes associations végétales telles que :

- Association à Acacia radiata et Ziziphus lotus

- Association à Ziziphus lotus et Retama sphaerocarpa

- Association à Rhantherium adpressum et Fagonia zilloides

- Association à Hamada scoparia et Anabasis oropediorum

- Association à Ziziphus lotus et Rhus tripartitum

- Association à Genista scorpius et Carthamus fruticosus

Ces associations végétales sont typiques de la végétation thermo saharienne et thermo méditerranéenne. Elles sont par exemple rencontrées largement sur certains secteurs de Ouarzazate ou est représenté Uromastyx acanthinura. Cet aspect très important sera développé dans la rubrique alimentation car le régime alimentaire et l’aspect du tube digestif d’Uromastyx est celui d’un herbivore type.

Régulation thermique et rythme d’activité

Uromastyx acanthinura, héliotherme et sédentaire, possède une zone thermique de chauffage limitée au seuil de son terrier et une zone thermique d’activité normale correspondant à son domaine vital.

Au début du printemps, en automne et au cours des journées ensoleillées d’hiver, il sort le matin de son terrier et se réchauffe longuement à l’entrée. Une fois chaud, l’animal recherche sa nourriture. Il se déplace de touffe en touffe effectuant un circuit autour de son terrier. Aux heures les plus chaudes, il regagne son terrier ou cherche une anfractuosité pour s’y cacher. L’activité en dehors du terrier se situe principalement entre 11 et 15 heures en hiver et entre 11 et 17 heures au début du printemps (mars-avril). En mai-juin, époque de l’accouplement, la période d’activité se situe entre 8 et 18 heures. Dans ces cas, Uromastyx acanthinura à un rythme unimodal d’activité.

En été, les sorties débutent juste avant le lever du soleil (6 heures). L’animal déjà actif, n’a pas besoin des radiations solaires directes pour se chauffer. Au milieu de la matinée (11 heures), il rentre dans son terrier ou dans un abri pour éviter la très grosse chaleur, puis ressort au cours de l’après –midi (15 heures) pour y rentrer de nouveau vers 18-19 heures Dans ces cas, Uromastyx acanthinura à un rythme bimodal d’activité.

Si les saisons influencent directement le rythme d’activité d’ U. acanthinura, cette même activité ne se déploie pas avec une température interne constante. Cette dernière varie avec la saison.


Variations de température interne en fonction des saisons

Début d’Hiver (novembre)
23° à 37°C
Printemps (avril)
33° à 39°C
Eté (juin)
35° à 42°C (maximum toléré 44°C)
Automne
27° à 36°C


Le preferendum thermique serait déterminé génétiquement et identique pour les individus appartenant à une même espèce ou population. La grande variabilité de la température d’activité permet au lézard de devenir actif et ainsi d’évoluer en surface -par exemple en quête de nourriture- même quand les températures externes seront basses notamment en hiver. Il peut également rester dans son terrier. Les deux comportements existent, ce qui prouve la grande adaptabilité d’Uromastyx au milieu extérieur et à ses contraintes.

Echelle des températures corporelles écologiques chez U. acanthinura au Sahara occidental. D’après Grenot et Vernet 1977

Températures corporelles écologiques
Températures létales
48 à 50°C
Températures maximales critiques
46 à 48°C
Températures maximales volontairement tolérées
43 à 46°C
Polypnée
41 à 43°C
Optimum thermique
39 à 41°C
Températures minimales volontairement tolérées
20 à 21°C
Températures minimales critiques
13°C



Les terriers

Le terrier d’Uromastyx est le cœur de son domaine vital ; ce dernier comprend les zones de végétation, de repos, d’exposition au soleil, de reproduction et d’hivernage. La dimension du domaine vital d’Uromastyx acanthinura varie avec la taille de l’animal mais surtout avec le biotope et les saisons ; il est plus réduit lorsque les plantes annuelles abondent, tandis qu’en été et en automne il est plus vaste, selon les distances que le fouette-queue doit parcourir pour s’alimenter.
Dans les terriers, les fouette-queues trouvent un microclimat favorable à leur survie. L’amplitude des variations journalières de la température décroît avec la profondeur, soit qu’il s’agit d’un terrain sablonneux (erg) soit qu’il s’agit d’un terrain rocheux (hamada).
L’animal dispose ainsi d’un gradient thermique naturel entre l’entrée et le fond du terrier. On peut ainsi remarquer qu’à 20 cm de profondeur, la température maximale est enregistrée vers minuit et la température minimale à 13 heures, au moment ou la chaleur est plus intense à l’extérieur.


Tableau des températures maximales (TM) et minimales (Tm) en °C enregistrées au cours d’une journée chaude de printemps (07/05/1967) à Béni-Abbès, dans l’erg. D’après Grenot 1976

Exemple de températures sur zones sableuses (Erg) T° maxi/T° mini

air: 39°/13°5
en surface: 60°/9°
à - 5 cm: 36°/20°
à -20 cm: 31°/24°

L’humidité relative dans les terriers d’Uromastyx acanthinura est en général inférieure à 40%, quand celle de l’air extérieur est généralement inférieure à 10% entre 11 heures et 18 heures. Cependant, dans certains terriers, le substrat au fond peut être humide notamment quand le sable est couvert de blocs de pierres imperméables à l’évaporation.

Un des concepts-clef pour comprendre la capacité d’Uromastyx à vivre dans un milieu si hostile est la notion de microclimat. Le désert est seulement en apparence un écosystème uniforme ; en réalité, il existe différents microclimats où les données écologiques vitales deviennent acceptables, voire favorables. Les abords d’une touffe d’herbe, une fente pierreuse, un éboulis rocheux ou l’intérieur d’un terrier, ont des conditions de température et d’hygrométrie différentes de celles de l’espace environnant ou extérieur.
En résumé, quand la nourriture est pauvre en eau, Uromastyx –qui ne boit pas d’eau libre, sauf cas exceptionnels- peut survivre en diminuant les pertes en eau. Les adaptations physiologiques, ainsi que les réactions comportementales, suffissent en général au maintien de l’équilibre hydrominéral.

Concernant son alimentation, Uromastyx ne chasse pas comme tu l'écris, la chasse indiquant un acte de prédation. Le contenu stomacal de nombreux Uromastyx a été analysé. Pour résumer, on peut dire qu'il ne consomme pas d'insectes, les rares fois ou cela fût observer, c'était une consommation accidentelle en lien avec la consommation d'une fleur par exemple.

Le genre Uromastyx affiche de nettes préférences alimentaires à l'égard de certaines familles telles les Astéracées, Brassicacées et Fabacées avec un nombre de genres/espèces conséquents dans chaque famille respectivement de 16, 11 et 14. Cependant, cela ne représente pas pour autant l'appétence particulière qui peut être portée par certaines espèces d'Uromastyx vis à vis d'un genre/espèce en particulier.

Dans certains cas une voir deux plantes (selon la saison) peuvent constituer à elles seules plus de 50 % de la part alimentaire:

-1. U.acanthinura avec Asphodelus refractus (Asphodélacées) et Helianthemum lippii (Cistacées)

-2. U.o.ornata avec Ochradenus baccatus (Résédacées)

-3. U.o.philbyi avec Neurada procumbens (Neuradacées), Convolvulus lanatus (Convolvulacées) et Panicum turgidum (Poacées)

-4. U.a.aegyptia avec Plantago cylindrica (Plantaginacées)

-5. U.a.microlepis avec Plantago boissieri (Plantaginacées) et Pennisetum divisum (Poacées)

-6. U.thomassi avec Plantago albicans (Plantaginacées) et Indigofera sp (Fabacées)

-7. U.alfredschmidti avec Artemisia sp (Astéracées)

Il est intéressant également de noter que ces végétaux listés sont tous présents à hauteur d'au moins 50 % sur l'aire de répartition de chaque espèce d'Uromastyx mais leur présence n'induit pas une consommation. A titre d'exemple, Ochradenus baccatus (Résédacées) est présent sur l'aire de répartition de U. thomassi, U.aegyptica mais est seulement consommé par U.o. ornata. C'est ce que tend à montrer les différents et nombreux documents utilisés pour cette étude.

Seules, Fagonia sp (Zygophyllacées), Plantago sp (Plantaginacées) et Panicum turgidum (Poacées)sont consommées par 3 espèces différentes d'Uromastyx.



Concernant l'attrait d'Uromastyx pour la couleur jaune, c'est apparemment Bert Langerwerf qui a mis en évidence dans les années 70 son intérêt par Uromastyx.

Si on fait quelques calculs, sur la couleur de floraison des 104 végétaux répertoriés consommés par Uromastyx, on obtient les chiffres suivants... :
-Jaune: 34,83%
-Jaune/vert: 13,48%
-Blanc/jaune (inflorescence en capitule jaune entourées de bractées blanches le plus souvent): 20,22 %

-Vert: 5,61%

-Rose/bleu/mauve/Lilas/violet: 25,84%

L'ensemble des 3 combinaisons jaunes représente 68,53% des végétaux consommés.


Toxicité

Il semble bien qu'en milieu naturel Uromastyx consomme des végétaux qui présentent parfois une légére toxicité, ces mêmes plantes étant elles mêmes parfois consommées par l'homme. Cela dit il faut bien sûr distinguer toxicité chronique et aigüe, tout aliment étant potentiellement « mauvais » selon les individus et les quantités ingérées (DL50).

Des études assez complètes concernant U.a.microlepis montrent également que l'abondance d'une plante n'incite pas forcément l'animal a s'en nourrir et que l'attrait pour une plante en particulier présente au même moment de l'année est différent selon les populations observées. Après recherche également, une plante très abondante sur un territoire mais non consommée présente souvent une toxicité particulièrement conséquente et paradoxalement, U. a. microlepis peut consommer Lycium shawii, arbuste de la famille des Solanacées (c'est la famille de la Pomme de terre, Solanum tuberosum) dont on sait depuis longtemps que les parties aériennes sont légérement toxiques pour l'homme.

Une population d'Uromastyx aegyptia est à l'étude. Son territoire subissant une pression de pâturage par le bétail très importante, cette même population se rabat sur des carcasses d'animaux morts......A méditer

C'est un professeur de zootechnie qui est super calé dans plein de secteurs et en particulier sur les reptiles il à de nombreux contacts il a eu l'occasion de partir les observer dans la nature. Il connaît beaucoup d'éleveur et sur ce point c'est la strict vérité essaye de mettre un uro à 65 degré tout le temps et un autre avec des températures plus basse l'animal sera beaucoup moins stressé et se sentira plus comme dans son millieu naturel qu'a des températures excessives

Je serais enchanté d'entrer en contact avec lui....Des éleveurs d'Uros officiels, j'en connais quelques uns aussi, , on doit être une quinzaine de capacitaires/détenteurs en règle concernant ce genre

Quand j'écris « Un ami éleveur d'Uro ne jure que par la Powersun. il met des 100W dans un terra de 200 X 50 x 50, il a des ventilations de la mort car parfois fais un peu trop chaud même pour des Uros qui peuvent supporter jusqu'à 65°C au point chaud. »

Comme Bébène et Phiil l'ont souligné, on parle bien d'un point chaud (quelques centimètres carrés dans un terrarium). Mes Uros y restent quelques minutes, puis ils entrent en thermorégulation et /ou s'en écarte

Ok parce que les vendeurs en général dise 65 degré mais pour tous le terrarium quoi ^^ donc y' a un gros problème et les uro étaient mal détenu mais maintenant heureusement ils ont besoin du CDC.
Après 65 degré c'est peut être beaucoup mais si ils ont un bon gradient après au point froid et que les uro arrivent à se réguler c''est nickel .

-Dans tous les domaines, il y a des bons et des mauvais

-La loi fait que l'on ne doit pas trouver d'Uro en magasin en accès au public

-Effectivement 65°C dans tout le terra, c'est pas bon, mais as tu tout bien compris ce qu'ils disaient ?

-Ce ne sont pas les Uromastyx qui ont besoin d'un CDC, mais les éléveurs qui souhaitent en détenir

[Marine31]

Il s’appelle Jean-luc Vadakarn il à écrit quelques livre notamment sur le chien il fait des formations aussi. le directeur de la Ferme aux horreurs complètement corrompue et sans éthique. le connaît

[phelsumalain]

Eh ben mon Laurent....J'ai lu tout ton post !
Très bel exposé mon ami

J'en tirerais quelques conclusions
- tous les jours j'en apprends sur les Uromastyx. Je suis sûr d'une chose c'est qu'on ne connait même pas 10% de ce qu'il y a à savoir sur ce genre.
- tout professeur de zoot. aussi méritant soit-il, ne m'impressionnera pas tant que je n'aurais pas vu ses propres résultats zootechniques dans l'élevage des uro. Les "doctus cum libro" ne me font pas peur et même si j'aime apprendre de chacun, c'est surtout de sa propre expérience qu'il convient de parler. Le reste c'est du vent.
- enfin, pour ce qui est des températures à fournir à nos lézards, le mieux c'est de leur permettre d'accéder à un véritable gradient de températures. Les bestiaux ne sont pas bêtes : ils iront là où ça leur convient le mieux. A nous de nous débrouiller pour installer des lampes suffisamment chauffantes et des cachettes suffisamment fraiches pour que tout se passe bien.

Voilà, c'est nettement moins long que ce que tu as écrit mais il est tard et.......il fait froid dans le scriptorium, j'ai mal au pouce. Je laisse cet écrit, je ne sais pour qui, je ne sais plus à propos de quoi.

PS : pour info, c'est moi le mec flippé des Powersun

[capitainecaverne]

Eh ben mon Laurent....J'ai lu tout ton post !
Très bel exposé mon ami

J'en tirerais quelques conclusions
- tous les jours j'en apprends sur les Uromastyx. Je suis sûr d'une chose c'est qu'on ne connait même pas 10% de ce qu'il y a à savoir sur ce genre.

C'est également une certitude, s'interroger, se remettre en question, essayer de comprendre et échanger pour essayer de comprendre, y'a que ça de vrai...Faire preuve d'intelligence a toujours été pour moi savoir dire "Je ne sais pas"

Voilà, c'est nettement moins long que ce que tu as écrit mais il est tard et.......il fait froid dans le scriptorium, j'ai mal au pouce. Je laisse cet écrit, je ne sais pour qui, je ne sais plus à propos de quoi.

Au moins pour moi ...sur Agames et ailleurs, ceux qui s'intéressent à ce genre semblent être nombreux, mais peu de volontaires...pour un coming out Je préfère ce choix plutôt que celui de l'illégalité...Mais dommage, Uromastyx est réellement un genre fascinant

PS : pour info, c'est moi le mec flippé des Powersun

C'est une folie douce

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